Les Français, des assistés jamais contents ?

C’est la marque culturelle des Français, critiquer avant même de savoir ce qu’il va se passer. Nous ne savons même pas ce qu’il va se passer dans 6 mois et certains critiquaient d’ores et déjà la fin du bouclier tarifaire de février 2023 ! Du grand n’importe quoi ! La situation est gérée à vue, c’est clair !

Hausse bloquée de 4%

Le gouvernement s’était engagé à limiter cette année la hausse des factures d’électricité à 4 %, une mesure qui va coûter plus cher que prévu. « Il va y avoir un besoin de financement supplémentaire en 2023, car les prix de l’électricité ont plutôt évolué à la hausse », a reconnu Bruno Le Maire. Ce besoin de financement, « de l’ordre de 2 milliards d’euros  », « sera financé par le projet de loi de finances que nous examinerons à la rentrée prochaine, en octobre prochain, pour 2023 », a-t-il poursuivi devant des journalistes.

De l’audience pour les médias, la peur fait vendre

Alors que les médias enchainaient des unes sur le rattrapage des prix de l’électricité dès la fin du bouclier tarifaire, prévu pour le moment à février 2023, Bruno Le Maire est monté au créneau afin de calmer tout ce petit monde. Dommage pour l’audience, mais ce sont encore des vagues de fake news. Aucun rattrapage des prix lié au bouclier tarifaire ne sera appliqué. Cela ne veut évidemment pas dire pour autant que le prix de l’électricité ne va pas augmenter. Toutefois, cela n’aura rien à voir avec les 150 euros évoqués dans les médias peu enclins à vérifier leurs informations avant de publier des fausses informations.

Vous n’y croyez pas ?

À chacun son opinion, et vous pouvez tout à fait ne pas croire aux déclarations de Bruno Le Maire. Toutefois, cela reste votre opinion et elle n’engage que vous. Personne ne sait ce qu’il va se passer. Pourquoi donc critiquer ou se forger sur une peur alors que nous n’en savons rien ? C’est tout de même pathologique cette façon d’anticiper l’avenir, toujours penser que le pire va arriver.

Les associations de consommateurs se plantent parfois aussi...

Les associations de consommateurs ne sont pas toujours de bonnes conseillères. L’on se rappelle qu’elles ont incité de nombreux Français a quitter les fournisseurs historiques d’électricité et de gaz pour des fournisseurs alternatifs. L’histoire montre que ces associations n’avaient pas pris tous les éléments en considération.