Bourse, spirale baissière : pire premier semestre depuis 52 ans aux USA, pas mieux sur le CAC40, des opportunités en vue ?

Avec cette inflation non maîtrisée, les fins de mois ne sont pas que difficiles pour les consommateurs, les indices boursiers plongent également sévèrement. Certains voient déjà quelques opportunités d’investir à bon compte sur des titres trop largement décotés.

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Sell in May and go away... En juin, ne fais pas le malin...

Rouge vif. Les places financières ont dévissé une nouvelle fois ce jeudi 30 juin 2022. À Paris, le CAC 40 a perdu 1,8% (108,62 points) à 5.922,86 points. À Londres, le FTSE 100 a reculé de 1,96% et à Francfort, le Dax a abandonné 1,69%. L’indice EuroStoxx 50 a fini sur un repli de 1,69%, le FTSEurofirst 300 de 1,58% et le Stoxx 600 de 1,5%.

Indice MSCI : pire chute de son histoire sur un semestre

L’indice Stoxx 600 affiche a chuté de 10,67% sur l’ensemble du deuxième trimestre et de 16,5% depuis le début de l’année. Quant à l’indice mondial MSCI, il se dirige vers la pire performance semestrielle de son histoire, une chute d’un peu plus de 20%.

-10% pour le CAC40 sur juin 2022

Fin de mois difficile pour le CAC40. En baisse de 1,8% et 8,44% sur le mois de juin pour la bourse de Paris. Mais ce que l’on retiendra, ce sera surtout cette chute de 17,2% depuis le début d’année. La récession en ligne de mire...

Un rebond en fin de séance, déjà des achats à bon compte...

L’indice vedette parisien avait perdu près de 3% vers 13h30, accélérant ses pertes avant la publication de statistiques majeures aux Etats-Unis dont les très attendus chiffres de l’inflation. Meilleurs que prévus, ces chiffres ont permis une reprise de confiance lors des dernières cotations. Des achats à bon compte... Les titres des société proposant des rendements élevés, capables d’augmenter leurs prix face à l’inflation, retiennent l’attention des investisseurs. Les cotations bradées de ce mois attirent de plus en plus, notamment vers des titres comme L’Oréal, Danone, Sanofi, TotalEnergies, LVMH... Ou même des bancaires, dont la chute des cours semble bien rude au regard des bénéfices engrangés. Opter pour des grandes entreprises implantées dans de nombreux pays réduit les risques de descente aux enfers de la cotation du titre. Les craintes des investisseurs sur les bancaires est une nouvelle fois liée aux restrictions de versements de dividendes, telles que formulées durant la crise Covid. "La Banque centrale européenne (BCE) va demander aux banques de la zone euro de prendre en compte le risque d’une récession dans leurs prévisions et elle utilisera les résultats de ces calculs pour approuver ou non leurs propositions en matière de dividendes", a annoncé Andrea Enria, le responsable de la supervision bancaire au sein de l’institution.

Aux USA, la macro fait grise mine

Les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté de 0,2% en mai, soit deux fois moins qu’attendu, et les inscriptions au chômage, si elles ont diminué à 231.000, sont supérieures au consensus.

Taux d’intérêt

Signe que rien ne va, c’est la baisse des taux d’intérêt de marché : le taux du Bund allemand à dix ans, à 1,351%, a perdu plus de 12 points de base sur la journée pour revenir à son plus bas niveau depuis le 9 juin. Son équivalent américain baisse de plus de neuf points à 2,9925% après être revenu sous 3% pour la première fois en trois semaines.

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