Loi sur le Pouvoir d’Achat, les pistes étudiées : chèque alimentaire, exonération de charges, maxi prime Macron, intéressement personnalisé, prime à l’apprentissage...
Ne vous attendez pas à de grandes nouveautés pour cette loi Pouvoir d’Achat en cours de cogitation... Le but du jeu est de tenter de redonner un peu de pouvoir d’achat aux Français, la difficulté étant de cibler ceux qui en ont vraiment besoin. Et là aucun miracle... Les usines à gaz seront de nouveau d’actualités.
Publié le par
Agir vite, vite fait, bien fait ?
Le projet de loi sur le pouvoir d’achat, "priorité du quotidien" des Français, sera présenté après les législatives, de façon fort logique. Il fallait agir vite, mais confondre vitesse et précipitation... L’on connait le résultat. Au-delà de la rengaine "le travail doit payer", justifiant la probable reconduction des mesures fortement dépensières, des aides financières seront proposées aux plus modestes.
Sous quel délais ?
Vite, mais pas trop. Rien avant la fin de l’été au mieux. Comme certaines mesures coûtent tout de même quelques milliards d’euros supplémentaires, et que les finances du pays sont déjà dans une situation délicate, face à la remontée des taux d’intérêts, le plus sage est effectivement d’attendre que l’Assemblée Nationale soit constituée pour ce nouveau mandat... Car certaines mesures pourraient bien ne jamais voir le jour sans majorité gouvernementale.
Aides financières, une liste à la Prévert
En France, les idées fusent toujours. Les possibilités sont nombreuses, et dès lors qu’une solution sera choisie les critiques feront la une des médias. La liste des aides étudiées est longue :
- Chèque alimentaire, de 50 à 60 euros, le public concerné pourrait être de 8 millions de Français les plus modestes, envoyé dès cet été 2022,
- Bouclier tarifaire sur les prix réglementés de l’énergie : extension au-delà de cet été,
- Triplement de la prime Macron (jusqu’à 6000€) : la promesse de la campagne électorale sera mise en place, le hic étant que ce sont les entreprises qui versent cette prime, et le plus souvent, l’entreprise ne le fera pas,
- Exonération de charges sur les heures supplémentaires,
- Pensions de retraite minimales à 1.100 euros, indexation sur l’inflation,
- intéressement personnalisé : à priori, ce point semble bien délicat à mettre en place, puisque les accords d’intéressement sont forcément collectifs, mais bon, aucun challenge de doit être exclu,
- Prime à l’apprentissage, 5000 ou 8000 euros : déjà annoncée comme reconduite jusqu’à la fin 2022, cette aide financière très attractive pourrait être reconduite sur 2023, bien qu’elle coûte une véritable fortune.