Prime Macron (PPV) de 500 à 1000 euros pour l’ensemble des 42.000 salariés de Renault, intérimaires compris
La PPV (Prime de Partage de la Valeur), ou prime Macron, est de plus en plus distribuée au sein des grandes entreprises. Après Air France, Renault annonce également un plan de distribution à grande échelle.
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PPV, Prime Macron
Le groupe Renault a proposé une prime Macron PPV de 500 euros pour l’ensemble de ses salariés, intérimaires compris, vendredi 23 septembre. "C’est mieux que rien vu les temps qui courent, mais ce n’est pas suffisant", estime un salarié. À cette prime s’ajoutent 100 euros supplémentaires pour leur transport. Les employés de Renault bénéficieront également de trois mois de mutuelle gratuite et d’un bonus pour monétiser leurs RTT. Au total, cela représente jusqu’à 1 000 euros de prime.
42.000 salariés concernés
Cette aide devrait concerner les 42 000 salariés du groupe en France et sera pour 500€ versée comme une "prime Macron" auxquels il faudra ajouter 3 mois de prise en charge de la mutuelle santé du groupe (environ 315 euros), une prime de transport de 100€ et la possibilité de monétiser 3 jours de RTT.
La prime Macron, Prime de Partage de la Valeur (jusqu’à 6000 euros), versée par les employeurs, reconduite jusqu’au 31 décembre 2024
Syndicats satisfaits
"Ces aides s’appliquent à tous les salariés et intérimaires travaillant en France et ne remplacent pas les futures négociations salariales pour 2023, qui débuteront en fin d’année". "Nous sommes satisfaits" a indiqué Mariette Rih, déléguée syndicale chez Renault. "Compte tenu du redressement de l’entreprise annoncé pour le premier semestre, c’est une reconnaissance de l’effort des salariés", se réjouit-elle. "Il était important que dans le contexte actuel, ces bons chiffres se traduisent très rapidement par une hausse du pouvoir d’achat des salariés."
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"Le problème de fond, c’est le salaire" : Un coup de pouce qui reste ponctuel, rappelle la CGT. "Le problème de fond, c’est le salaire. C’est là où il va falloir des augmentations de salaire qui suivent réellement le coût de l’inflation, et de ce point de vue là, on est largement en retard", explique Ali Kaya, délégué CGT de Renault à Flins (Yvelines). Alors, la prime de partage de la valeur, anciennement appelée "prime Macron", serait-elle un outil pour éviter les augmentations de salaires ? Cette année, près d’une entreprise sur trois a choisi de la verser.